Si c'est pas un hoga...

À la page 992 de sa Cosmographie Universelle (1575), décrivant la faune mexicaine, André Thevet, explorateur, protégé de François Ier, mentionne un monstrueux poisson, "grand comme un veau marin", nommé andura par les "sauvages de l'Antarctique" et hoga par les "barbares du pays" (à savoir les Aztèques). C'est cette bête aquatique qui a inspiré le hoga qui hante les canaux de Xochimilco, dans ma nouvelle Le mausolée de chair.

Le retour de Nicola Giuliani

La Clef d'Argent lancera dans quelques semaines une nouvelle collection de courtes fictions inclassables dont je tairai le titre et les caractéristiques techniques jusqu'à l'annonce officielle de sa naissance. Ma nouvelle, Le Mausolée de Chair, parue en 2003 chez Nesti, dans l'anthologie d'André-François Ruaud Passés Recomposés, devrait ouvrir le bal. Un illustrateur BD, déjà publié aux éditions Soleil et avec qui j'espère développer dans l'avenir un projet de chinoiserie qui me tient à coeur, semble intéressé par la réalisation de la couverture. J'ai hâte de découvrir le résultat.

Jonah

Cette image de Jonas, que j'adopterai pour mon profil dès que j'aurais compris comment marche l'hébergeur de photos proposé par Blogger, est l'oeuvre du créateur de Freddy the Frog, Zygmunt Frankel. J'admire sa simplicité quasi signalétique.

Jonas africain

À la recherche d'une image pour mon profil, je suis tombé sur cette oeuvre de l'artiste Amos Amit (né en Israël en 1945, il vit actuellement à Los Angeles), un des grands spécialistes du batik, inspiré d'une technique d'impression sur étoffe pratiquée dans certains pays d'Asie et d'Afrique.

Cette oeuvre joyeusement colorée illustre l'épisode du pittoresque Livre de Jonas où le prophète, ayant reçu l'ordre divin d'aller prêcher le repentir parmi les habitants de Ninive et redoutant de n'être pas à la hauteur de la mission, s'embarque vers côtes espagnoles. Quand une tempête menace de faire sombrer le navire, Jonas avoue sa désobéissance et s'offre en sacrifice pour calmer la mer déchaînée. Précipité dans les flots, il est englouti par un monstre marin dans le ventre duquel il passera trois jours et trois nuits à louer le Seigneur. Rejeté sur une côte, il accomplira avec succès la volonté de Dieu.

Fortune de mer

Un pépin informatique et la fermeture par Orange de mon adresse e-mail initiale (jonas.lenn@wanadoo.fr/1998-2006/RIP) ont condamné ma première tentative de blog. Hé bien ! Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, je relance ici, dans ce Livre de Jonas, mes notes triviales à l'usage de ceux que la curiosité, le désoeuvrement, l'amitié ou plus improbablement la considération littéraire auront égarés au large.
Alors, Town-Ho ! comme criaient autrefois les baleiniers