samedi 3 février 2007

Coolter et Quincampoix au pied des marches de la gloire

Une nouvelle plutôt réjouissante. L'an dernier, un projet de court-métrage s'est dessiné autour du duo Coolter et Quincampoix, et de L'affaire Bellocq, le roman de Philippe Gindre, troisième opus de la collection Ténèbres & Cie. Je viens d'apprendre que ce projet entrait enfin dans sa phase active.

vendredi 2 février 2007

De retour

Après une longue interruption technique, due à une carence d'Internet Explorer, je peux enfin poster de nouveaux messages. Ouf !

mardi 9 janvier 2007

Tyrrell Corporation

Découverte d'un jeune artiste et de son site admirable Tyrell Corporation, référence à Blade Runner, où l'on peut admirer des portraits urbains aux tonalités très polar américain d'avant guerre, avec en plus un zest futuriste à la Ridley Scott. Si la rumeur d'une poignée de répliquants en errance piquent votre curiosité, n'hésitez pas ! L'illustration de la page d'accueil me fait penser à celle de Daylon, pour Manhattan Stories, mais je la trouve plus expressionnante encore (pardon pour le néologisme). Dommage que les Moutons Electriques renonce à un Manhattan Stories 2 car j'aurais aimé qu'il soit illustré par Bastien Lecouffe.

lundi 8 janvier 2007

Je commence par laquelle ?

J'ai eu la confirmation aujourd'hui que Philippe Gadioux, connu jusqu'à présent comme le dessinateur de la BD ARKEZONE, chez Soleil, travaille à l'illustration de couverture de mon prochain livre à paraître, Le Mausolée de chair. Une bonne nouvelle qui tempère un peu les mauvaises ainsi que les réponses qui tardent à venir. Ceux qui connaissent le site du Cafard Cosmique savent déjà qu'il n'y aura pas de Manhattan Stories 2, mais cela n'empêchera le lieutenant Cairn de mener d'autres enquêtes, sur d'autres supports, comme à l'origine.

vendredi 5 janvier 2007

Devil wives of Li Fong

Intrigué par la découverte d'une chinoiserie signée Edgar Hoffmann Price, je me mets ce matin en quête d'un supplément d'information. Voici un résumé de l'intrigue.
This is the story of a student apothecary and his two wives (who are really spirit snake demons). Buddhist priests, taoists magicians and political maneuvering conspire to break up the happy family.
L'évidente référence au célèbre conte chinois qui a inspiré le film de Tsui Hark, Green Snake, avec la sublime Maggie Cheung, ne peut que m'inciter à lire ce roman. Un exemplaire d'occasion semble m'attendre sur Amazon.fr... Y a plus qu'à... Sauf que lire la VO (il n'existe pas de traduction française) risque de me prendre un peu de temps mais ça ne me fera pas de mal et ma curiosité est vraiment piquée.

jeudi 4 janvier 2007

The best Price

De retour de la Sarthe, j'ai trouvé hier soir, dans ma boîte aux lettres, un pli de la Clef d'Argent contenant Le Seigneur de l'Illusion, d'Edgar Hoffmann Price. Price est généralement considéré comme un tâcheron des magazines pulps et si son nom n'est pas complètement passé à la trappe de l'histoire littéraire, c'est d'avoir côtoyé celui de Lovecraft le temps d'une correspondance et d'une éphémère collaboration. L'intérêt de ce texte inédit ne réside assurément pas dans ses qualités littéraires : le style, d'un didactisme scolaire et volontiers redondant, a le charme hésitant des écrits adolescents ; la prose de Price est loin d'égaler la délirante musique lovecraftienne. Le Seigneur de l'Illusion jette cependant une lumière intéressante sur l'apport de Price à l'ultime péripétie de Randolph Carter au pays des Rêves et à la génèse d'À travers les portes de la Clef d'Argent. Voulant mettre un visage sur le nom de Price, je suis tombé sur l'illustration de couverture de son roman, The devil wives of Li Fong, oeuvre de Rowena Morrill recyclée récemment par Nesti, pour le numéro 18, spécial Chine ancienne, de la revue Faëries, auquel j'ai activement participé. Price a donc donné également dans la chinoiserie. Voilà qui m'intéresse !

dimanche 24 décembre 2006

Si c'est pas un hoga...

À la page 992 de sa Cosmographie Universelle (1575), décrivant la faune mexicaine, André Thevet, explorateur, protégé de François Ier, mentionne un monstrueux poisson, "grand comme un veau marin", nommé andura par les "sauvages de l'Antarctique" et hoga par les "barbares du pays" (à savoir les Aztèques). C'est cette bête aquatique qui a inspiré le hoga qui hante les canaux de Xochimilco, dans ma nouvelle Le mausolée de chair.